Des dents qui bougent ou semblent "déchaussées" ne sont pas une fatalité.
La maladie parodontale — plus connue sous le nom de déchaussement dentaire — peut être diagnostiquée et traitée efficacement pour éviter la perte prématurée de vos dents.
En France, près d’une personne sur deux présente des signes de maladie parodontale dès l’âge de 35 ans. Dans 10 % des cas, il s’agit de formes sévères nécessitant une prise en charge spécialisée. Ces affections tendent à s’aggraver avec l’âge si elles ne sont pas détectées à temps.
Au-delà des conséquences bucco-dentaires, plusieurs études, notamment américaines, suggèrent un lien entre déséquilibre bactérien dans la bouche et certaines pathologies générales, comme la maladie d’Alzheimer.
Des signes d’alerte existent :
Rétraction de la gencive au collet d’une ou plusieurs dents
Mobilité dentaire
Sensibilités au chaud, au froid ou au sucre
Saignements lors du brossage
Dans certains cas, une greffe gingivale peut être indiquée pour renforcer la gencive et rétablir le confort.
Notre cabinet vous propose une thérapie globale incluant un appareil de prophylaxie parodontale et implantaire. Cette approche vous garantit confort, sécurité et efficacité pour stabiliser durablement la maladie.
⚠️ Important : En présence d'une maladie parodontale active (déchaussement dentaire et bactériémie), aucun soin prothétique ou implantaire ne sera entrepris avant la mise en place d’un traitement parodontal adapté et la stabilisation complète de la pathologie.
Le vapotage : une fausse bonne idée pour la santé bucco-dentaire ?
Depuis longtemps, les effets délétères du tabac sur la bouche et les dents sont bien établis. Pourtant, les dispositifs alternatifs comme la cigarette électronique, souvent perçus à tort comme inoffensifs, suscitent encore peu de méfiance.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, passer de la cigarette traditionnelle au vapotage ne permet pas de retrouver une flore bactérienne buccale saine. « Le vapotage ne restaure pas un microbiote équilibré, il le modifie différemment, en y introduisant lui aussi des agents pathogènes. Ce n’est donc pas une solution plus sûre, mais une exposition différente à d'autres risques. »
Chez les patients atteints de parodontite – une pathologie dont l’évolution est fortement influencée par le tabagisme – l’arrêt du tabac est indispensable. La cigarette électronique, tout au plus, peut être envisagée comme un outil de transition vers un sevrage complet, mais en aucun cas comme une alternative durable.